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Avancée de la Chambre des représentants pour l’aide à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan

Mike Johnson marche, accompagné d'autres politiciens.

L'approbation finale du plan de Mike Johnson pourrait se faire cette fin de semaine.

Photo : Getty Images / Andrew Harnik

Associated Press

Dans un rare élan bipartite, la Chambre des représentants aux États-Unis a fait progresser vendredi un programme de soutien de 95 milliards de dollars pour l'Ukraine, Israël et Taïwan, alors qu'une solide coalition d'élus a permis de surmonter un obstacle procédural pour cheminer vers les votes finaux en fin de semaine au Sénat.

Le vote de vendredi a produit un résultat rarement vu dans une Chambre basse habituellement hyperpartisane : les démocrates ont permis massivement au plan de Mike Johnson – qui préside la Chambre des représentants – d'aller de l'avant.

Trois cent seize élus ont appuyé le plan, et 94 s'y sont opposés. L'approbation finale de la Chambre pourrait se faire en fin de semaine, avant que le dossier ne soit envoyé au Sénat.

Il s'agit donc d'une victoire pour la stratégie que M. Johnson avait mise en place cette semaine après deux mois de rebondissements concernant le propos du projet de loi.

Il a dû passer les dernières 24 heures à faire le tour des médias conservateurs pour tenter de tenter de faire croître le soutien au financement de la guerre – en particulier pour l'Ukraine, dans un moment critique dans la lutte du pays contre la Russie. Mais il devait aussi s'assurer de conserver son propre poste, au moment où plusieurs républicains veulent l'évincer.

Guerre en Ukraine

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Un véhicule blindé est en feu, un corps gît dans la rue.

Après des mois de retard, la Chambre a donc travaillé lentement mais sûrement une fois que M. Johnson a décidé cette semaine d'aller de l'avant.

Le président Joe Biden a rapidement approuvé le plan du président de la Chambre, et pour une rare fois, Donald Trump, le candidat républicain présumé à la présidence qui s'oppose à la plupart des aides étrangères à l'Ukraine, n'a pas fait dérailler les efforts de M. Johnson.

Le monde observe ce que fait le Congrès, avait déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué. L'adoption de cette législation enverrait un message fort sur la force du leadership américain à un moment charnière.

Des amendements pour faire tomber le projet de loi

Les membres de la commission du règlement de la Chambre ont uni leurs forces jeudi soir lors d'un vote vers minuit. Les quatre démocrates ont apporté leur soutien à une étape procédurale pour contrer les trois opposants de la majorité républicaine et envoyer le projet de loi à la Chambre, par neuf voix contre trois.

M. Johnson devra à nouveau compter sur les démocrates vendredi pour approuver le prochain vote de procédure et rejeter les amendements proposés par les républicains, qui pourraient faire échouer le projet de loi dans son ensemble. L'un de ces amendements, celui de la représentante Marjorie Taylor Greene, réduirait à zéro les dépenses pour l'Ukraine.

Mme Greene a déposé une motion pour évincer le président et elle a obtenu le soutien de quelques autres partisans républicains vendredi.

M. Johnson a finalement réussi à subdiviser une version du projet de loi adoptée par le Sénat, comme le demandaient des républicains de la Chambre, afin que les votes finaux portent sur des mesures distinctes : pour l'Ukraine, pour Israël et pour les alliés de l'Indo-Pacifique.

Le projet de loi comprendrait également une quatrième disposition qui reprendrait de nombreuses priorités républicaines que les démocrates soutiennent, ou du moins qu'ils sont prêts à accepter.

Des propositions donneraient notamment la possibilité pour les États-Unis de saisir les actifs gelés de la banque centrale russe pour reconstruire l'Ukraine, d'imposer des sanctions à l'Iran, à la Russie, à la Chine et aux organisations criminelles qui trafiquent du fentanyl et potentiellement d'interdire TikTok si son propriétaire ne coupe pas ses liens avec cette application d'ici un an.

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