Le Francothon encore loin d’atteindre son objectif de 65 000 $
Des dizaines de Fransaskois se sont réunis à Bistro du Carrefour des Plaines pour participer à un brunch communautaire et assister à l'enregistrement d'une émission spéciale pour le Francothon.
Photo : Radio-Canada / Josée Lévesque
La campagne de financement du Francothon, organisée par la Fondation fransaskoise, est encore loin d’avoir atteint son objectif de 65 000 $, et ce à quelques jours seulement de la fin de la campagne. Un montant de 26 410 $ avait été récolté au moment où se terminait samedi une émission spéciale de 2 h diffusée sur les ondes d’ICI Première, en Saskatchewan.
On est bien contents de la générosité des Fransaskois
, affirme tout de même le porte-parole du Francothon, Robert A. Cousin, soulignant que la campagne de financement se poursuit jusqu’au 30 avril.
On est ravis. Pas tout à fait satisfaits, mais ravis.
« Notre raison d’être, à la Fondation, c’est d’amasser des fonds, mais c’est autant et sinon plus de redonner à la communauté sous forme d’appui », explique Robert A. Cousin.
Photo : Radio-Canada / Charlotte Marschall
L’émission spéciale, enregistrée en direct du Bistro du Carrefour des Plaines, à Regina, était animée par Fred Harding. Afin de stimuler les dons, ce dernier avait même promis de recevoir une tarte à la crème au visage si la somme de 30 000 $ était atteinte avant la fin de l’émission.
L’enregistrement se faisait alors que des dizaines de Fransaskois étaient réunis au Bistro pour participer au brunch communautaire de l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), le tout organisé sous le thème de la cabane à sucre.
Des assiettes généreuses attendaient les Fransaskois dans le cadre du brunch communautaire organisé par l'ACFR.
Photo : Radio-Canada / Josée Lévesque
C’est génial
, se réjouit M. Cousin au sujet de ce brunch. C’est ça l’esprit communautaire : c’est le rassemblement. C’est la raison pour laquelle on organise de telles activités et c’est la raison pour laquelle, entre autres, la Fondation appuie des projets comme les rénovations du Bistro.
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C’est important [de donner] parce que ça aide au développement de la vie culturelle
, explique, pour sa part, Adele Zouga, assistante administrative à l’ACFR. Les dons servent aussi à donner des bourses d’études. C’est motivant et très important pour tout le monde dans la communauté fransaskoise.
Un message également lancé par le porte-parole du Francothon.
Notre raison d’être, à la Fondation, c’est d’amasser des fonds, mais c’est autant et sinon plus de redonner à la communauté sous forme d’appui.
Quand l'argent devient une aide concrète
Tout au long de l’émission spéciale, divers membres de la communauté sont venus au micro pour souligner l’importance de l'aide offerte par la Fondation fransaskoise.
La présidente de l'ACFR, Lisette Marchildon, affirme que l'aide qu'offre la Fondation fransaskoise permet aux organismes de ne pas uniquement dépendre des subventions.
Photo : Radio-Canada / Josée Lévesque
Ce fut notamment le cas de la présidente de l’ACFR, Lisette Marchildon, qui a mis de l’avant l’aide de 10 000 $ que l’organisme a pu recevoir afin d’aider à la rénovation du Bistro.
L’argent qu’on reçoit [dans notre fonds Carrefour des plaines - ACFR] sert à entretenir nos édifices qu’on a ici, à Regina, et pour des projets pour la communauté
, affirme-t-elle.
[La Fondation fransaskoise] est un outil qui sert à redonner à la communauté; à faire en sorte que la communauté puisse avoir des choses en français sans être obligée de faire des demandes de subventions.
Même son de cloche du côté de la Ville des Ponts où la salle communautaire fransaskoise, le Relais, a récemment été rénovée. Le directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon, Cristian Pereira, explique que la Fondation fransaskoise a contribué à l’achat du mobilier et du projecteur.
Un peu plus au nord, à Zenon Park, l'aide financière de la Fondation fransaskoise a aidé à mettre en valeur l'histoire et le patrimoine francophones du village avec La Route historique.
Outre les organismes communautaires, la Fondation fransaskoise contribue aussi aux arts.
Le livre « Un petit bar de village et autres nouvelles sans conséquences », écrit par Jean-Pierre Picard, sera adapté en version audio.
Photo : Radio-Canada / Charlotte Marschall
L’autrice, rédactrice et traductrice Estelle Bonetto de même que l’auteur, dramaturge, éditeur, comédien et historien Laurier Gareau sont venus expliquer le soutien apporté par la Fondation à la revue À ciel ouvert et aux Éditions de la nouvelle plume.
Ces dernières ont notamment pu bénéficier d’une aide de 2000 $ de la Fondation fransaskoise pour l’enregistrement en format audio du livre Un petit bar de village et autres nouvelles sans conséquences, écrit par Jean-Pierre Picard.
Par ailleurs, chaque année, des dizaines de jeunes Fransaskois bénéficient d’une bourse d’études remise par la Fondation fransaskoise afin de les aider à poursuivre leur parcours postsecondaire.
Avec les informations d'Anne-Frédérique Tremblay