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Morue : l’industrie demande une pêche commerciale à la suite de la réévaluation des stocks

Une morue nage.

Un nouveau modèle d’évaluation des stocks de morue mis en œuvre par le MPO a déplacé le seuil que la population de ces poissons doit atteindre afin de passer de la zone critique à la zone prudente. (Photo d'archives)

Photo : gracieuseté de Hans-Petter Fjeld

Radio-Canada

Une récente réévaluation des stocks de morue à Terre-Neuve-et-Labrador incite certains acteurs de l’industrie à demander une reprise partielle de la pêche commerciale.

L’automne dernier, un nouveau modèle d’évaluation des stocks de morue mis en œuvre par le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a déplacé le seuil que cette population de poissons doit atteindre afin de passer de la zone critique à la zone prudente.

Ce nouveau point de référence limite, passé de 800 000 tonnes métriques à 315 000 tonnes métriques, a été calculé grâce à l’ajout de trois décennies de données historiques sur les stocks de morue dans le modèle d’évaluation.

Alberto Wareham.

Alberto Wareham, propriétaire d'Icewater Seafoods, croit que le MPO devrait partiellement lever le moratoire sur la morue.

Photo : Radio-Canada / Marie Isabelle Rochon

Même si le nombre de morues dans l’eau n’a pas changé, le PDG d'Icewater Seafoods, Alberto Wareham, croit que cette réévaluation des stocks menée par le MPO justifie la reprise partielle de la pêche commerciale.

Un moratoire sur la pêche à la morue est en vigueur depuis 1992.

On espère qu’on pourra voir une réouverture partielle de la pêche à la morue maintenant que nous avons un peu plus confiance dans les stocks, dit M. Wareham, qui est à la tête de cette entreprise d’Arnold’s Cove.

Alberto Wareham dit avoir rencontré des représentants du MPO avec d’autres membres de l’industrie afin de leur faire part de leurs suggestions pour la prochaine saison de pêche. La ministre fédérale des Pêches, Diane Lebouthillier, devrait rendre une décision sur le quota de morue début juin.

Selon M. Wareham, les prises autorisées de morue pourraient passer de 13 000 tonnes à 25 000 tonnes. Sachant que l’industrie ne capture annuellement qu’environ 2 % de la biomasse totale, doubler le quota serait une approche très prudente, avance-t-il.

Bien que le MPO considère aujourd’hui que la population de morue n’est plus dans la zone critique, des inquiétudes demeurent quant à son avenir puisque les stocks de capelan, la principale source de nourriture des morues, demeurent en difficulté.

Dans un communiqué publié en janvier, l'association Fish, Food & Allied Workers a elle aussi dit souhaiter une augmentation de la pêche à la morue à la suite de la réévaluation des stocks.

L’augmentation des prises de morues cette saison est essentielle pour la durabilité rurale et représente une occasion de diversification et d’augmentation des revenus pour les travailleurs saisonniers, a déclaré le président de cette association, Greg Pretty.

Alberto Wareham abonde dans ce sens.

Personne dans l’industrie ne souhaite voir un scénario comme celui de 1992 se reproduire. Nous voulons commencer une pêche commerciale cette année, la bâtir et la gérer pour l’avenir, dit-il.

D'après les informations d'Arlette Lazarenko, de CBC

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