À Fort McMurray, on se prépare aux feux de 2024 avec les souvenirs de 2016
Des dizaines de pompiers doivent être transportés par hélicoptère pour combattre le feu.
Photo : Radio-Canada / Emmanuel Prince-Thauvette
Le feu de forêt près de Fort McMurray a donné un peu de répit aux pompiers dimanche, cependant la région doit toujours être prête à évacuer si les autorités l’ordonnent. La communauté, quant à elle, tente d’apprendre des erreurs commises lors des feux de 2016.
Alberta Wildfire affirme être mieux préparé cette fois-ci. On comprend qu'il y a beaucoup d'anxiété dans la communauté
, dit Josée St-Onge, agente d'information à Alberta Wildfire.
La différence, c'est qu’on est beaucoup plus préparé cette année. Les conditions sont très sèches quand même.
Les feux de 2016 font toujours écho dans la ville. Des quartiers portent encore les traces des ravages causés par les flammes.
Les résidents sont en alerte
Chris Watton, père de famille qui vit à Fort McMurray, se rappelle bien des feux en 2016. C'est un peu stressant, ça amène beaucoup de souvenirs de 2016, mais on dirait que la municipalité est un peu plus proactive
, explique-t-il.
Jean-Marc Guillamot, un autre habitant de Fort McMurray, estime que la ville a un petit peu plus d'expérience que d’autres.
En 2016, nous étions dans les mêmes circonstances.
Selon des communiqués envoyés par les conseils d'écoles publiques et catholiques de Fort McMurray, les écoles seront ouvertes lundi. Ils affirment également que si une école devait être évacuée pendant la journée, ils informeraient immédiatement les parents, les tuteurs et les personnes à contacter en cas d'urgence.
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Pas facile d’accéder au feu
Sans possibilité de se rendre par la route au feu situé à 16 km de Fort McMurray, 13 hélicoptères doivent transporter des dizaines de pompiers forestiers pour le combattre.
Des hélicoptères sont déployés pour lutter contre le feu MWF-017, qui se trouve à l’ouest de Fort McMurray.
Photo : Radio-Canada / Emmanuel Prince-Thauvette
Josée St-Onge, souligne que le feu a pris beaucoup d’ampleur samedi, allant jusqu’à 5500 hectares, en grande partie en raison des vents venant de l’Ouest.
Dimanche, le vent a changé de direction, ce qui pousse le feu vers le nord-ouest. Une bonne nouvelle estime l’agente d’information, car c'est dans la direction opposée de la communauté.
Les vents favorables de dimanche permettent donc aux pompiers de construire des pare-feux et de mieux se préparer, advenant le cas que le feu repousse vers la capitale des sables bitumineux.
Avec les informations d’Emmanuel Prince-Thauvette