André Boisclair saute dans la campagne
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le chef du Parti québécois accuse le premier ministre Jean Charest de s'être immiscé dans la campagne, en appuyant les propositions du chef conservateur pour décentraliser la fédération canadienne.
Le chef souverainiste saute à pieds joints dans la campagne électorale fédérale, notamment au sujet de la place du Québec au sein de la fédération canadienne.
André Boisclair affirme que le premier ministre Jean Charest se retrouve coincé entre le chef du Parti libéral du Canada et le chef du Parti conservateur.
Paul Martin ne reconnaît pas le déséquilibre fiscal, tandis que Stephen Harper veut régler le dossier. Mais selon le chef péquiste, M. Harper a un programme qui ne correspond pas aux intérêts du Québec.
Parmi les positions du Parti conservateur qui ne correspondent pas à ses attentes, M. Boisclair mentionne le protocole de Kyoto, le mariage entre conjoints de même sexe et le contrôle des armes à feu.
André Boisclair demande maintenant à Jean Charest de prendre position dans cette campagne électorale et de dire ce qu'il entend mettre en oeuvre pour que les aspirations du Québec deviennent réalité.
Le chef du Parti québécois met au défi le premier ministre Jean Charest d'expliquer ce qu'il entend faire pour mener à terme les principaux dossiers qu'a à coeur le gouvernement actuel, dont le déséquilibre fiscal, l'éducation postsecondaire et la place du Québec dans le monde.
Loi 142
André Boisclair n'a pas l'intention de rouvrir la loi 142 qui impose les salaires des employés de l'État. Si le PQ prend le pouvoir, son rôle ne sera pas de négocier de nouvelles augmentations salariales, mais plutôt d'obtenir la confiance des employés du gouvernement, croit le chef péquiste.
M. Boisclair salue par ailleurs le député libéral Raymond Bachand, nouvellement élu dans la circonscription d'Outremont. Il invite l'ancien souverainiste, qui fait son entrée à l'Assemblée nationale, à revenir dans le camp des souverainistes. M. Bachand est un ancien militant du Parti québécois.