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Les antisudorifiques au banc des accusés

Radio-Canada

Des chercheurs soutiennent que plus d'études doivent être réalisées afin de vérifier le lien potentiel entre le cancer du sein et l'aluminium présent dans les barres antisudorifiques.

Les médecins s'inquiètent de plus en plus du lien potentiel entre le cancer du sein et l'utilisation de barres antisudorifiques, particulièrement chez les femmes.

Un article publié dans le journal de toxicologie appliquée appelle même la communauté scientifique à réaliser rapidement d'autres études pour vérifier et clarifier ce lien.

Des soupçons...

Depuis quelques années, les scientifiques ont identifié plusieurs composés dans notre environnement qui interfèrent avec l'oestrogène.

Ces composés sont souvent utilisés dans la fabrication de détergents, de pesticides et de plastique.

Les chercheurs réalisent actuellement qu'une variété de métaux, comme l'aluminium et le cadmium, peuvent s'attaquer aux récepteurs d'oestrogène et ainsi influencer leurs actions.

En fait, il y a de plus en plus de preuves qui montrent que le composé d'aluminium présent dans les antisudorifiques peut traverser la peau et influencer l'action des hormones oestrogènes.

La Dre Philippa Darbre, de l'université Reading, s'inquiète de l'exposition des humains, surtout celle des femmes, à l'aluminium.

Elle soutient que le rôle de l'oestrogène est établi dans l'apparition du cancer du sein. Ainsi, tout composé qui la stimule doit être obligatoirement l'objet d'études poussées.

D'autant plus, selon elle, que ces produits sont souvent appliqués après un rasage ou une douche, alors que les pores de la peau sont ouverts.

L'article note aussi que le tabac introduit du cadmium dans le corps. En effet, des recherches ont montré la présence de ce métal dans des cellules du sein.

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