Trevor Holder se défend

Le ministre de l'Environnement du Nouveau-Brunswick, Trevor Holder, soutient qu'il n'a pas cédé à des pressions de l'entreprise Irving pour lui permettre d'ouvrir une carrière dans la région de Memramcook malgré l'opposition des citoyens.

Le ministre de l'Environnement du Nouveau-Brunswick, Trevor Holder, sort de son mutisme. Il affirme qu'il n'a pas cédé aux pressions de l'entreprise Irving pour lui permettre, à certaines conditions, d'ouvrir une troisième carrière dans la région de Memramcook malgré l'opposition des citoyens. M. Holder a indiqué jeudi qu'il avait tenu compte des inquiétudes des résidents.

Lors de la période de questions à l'Assemblée législative, le ministre de l'Environnement a souligné, par exemple, qu'il impose au promoteur de respecter une zone tampon de 75 mètres pour protéger la rivière de Memramcook, alors que la loi provinciale prévoit une distance de 60 mètres.

Par contre, le plan de la Commission d'aménagement Beaubassin prévoit une zone tampon de 250 mètres. Trevor Holder se défend aussi d'avoir passé outre cette commission. Elle n'avait pas dit oui ou non au projet, a affirmé M. Holder, elle avait soumis certains critères.

La Commission d'aménagement Beaubassin avait aussi demandé avant toute chose une étude d'impact sur la santé. Le ministre affirme que cette question n'est pas de son ressort et que la Santé publique ne semblait avoir aucune inquiétude à ce sujet.

Enfin, Trevor Holder dit qu'il n'a pas subi de pression de la part de J. D. Irving, dont la filiale Golf Operators exploitera la future carrière. Il a précisé que le fait que le siège social de l'entreprise se trouve dans sa circonscription n'a rien à voir avec sa décision.