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AnalyseReprise de la rivalité Allen-Mahomes, Ravens et 49ers se joignent à la danse

Les quarts-arrières Josh Allen et Patrick Mahomes s'enlacent sur un terrain de football.

Josh Allen est en quête d'une première victoire en éliminatoires (0-2) contre Patrick Mahomes et les Chiefs de Kansas City.

Photo : Associated Press / Ed Zurga

L’entrée en matière des champions de l’Américaine et de la Nationale devait monopoliser l'attention ce week-end en demi-finales d’association dans la NFL. Après tout, les Ravens et les 49ers sont pressentis pour s'affronter au Super Bowl à l’issue d’une saison synonyme de réussite. N'empêche, les réflecteurs sont plutôt tournés vers Buffalo, où se retrouvent Josh Allen et Patrick Mahomes.

Demi-finales d'associations

Américaine

  • Texans de Houston (10-7) c. Ravens de Baltimore (13-4)
  • Chiefs de Kansas City (11-6) c. Bills de Buffalo (11-6)

Nationale

  • Packers de Green Bay (9-8) c. 49ers de San Francisco (12-5)
  • Buccaneers de Tampa Bay (9-8) c. Lions de Détroit (12-5)

Allen-Mahomes, chapitre 7

Une semaine après avoir bravé les intempéries en ouverture des éliminatoires du circuit Goodell, les Chiefs de Kansas City et les Bills croiseront leurs routes dimanche soir à Buffalo.

Une affiche d’envergure mettant aux prises deux quarts de renom qui s'affronteront pour la septième fois en six campagnes. Allen mène la série 3-1 en saison, mais, surtout, il est en retard 0-2 dans les éliminatoires contre Mahomes.

Cette rencontre marquera une première pour le pivot étoile des Chiefs, qui n’a jamais disputé un match éliminatoire loin de son stade fétiche de Kansas City, à l’exception des trois Super Bowl auxquels il a participé.

Mahomes lorgne une sixième présence d’affilée en finale d’association, un remarquable fait d’armes compte tenu de la forte concentration de talents au sein de l’Américaine. En fait, depuis qu’il a pris les rênes de l’attaque, l’équipe d’Andy Reid a constamment atteint le carré d’as, y compris deux conquêtes du trophée Vince-Lombardi.

Patrick Mahomes et son entraîneur-chef, Andy Reid, des Chiefs de Kansas City, se félicitent en se cognant les poings après la victoire contre les Ravens de Baltimore.

Patrick Mahomes et Andy Reid

Photo : AP / Gail Burton

L’unité est moins explosive et productive que par le passé, mais elle n’en demeure pas moins fructueuse avec Mahomes aux commandes. Le fait qu’il soit épaulé par une défense figurant parmi la crème de la NFL facilite son travail.

Malgré les déconvenues des Chiefs pendant le calendrier, principalement sur le plan offensif, la formation est plus équilibrée dans les différentes sphères du jeu. Les Dolphins de Miami peuvent en témoigner après avoir été tenus en échec sans trop de difficultés au lancement des éliminatoires.

Mais Tua Tagovailoa n’est pas Josh Allen. Et camper le rôle de visiteurs au domicile des Bills est une tout autre paire de manches que d’accueillir les Dolphins dans son château fort. Qui plus est, dans un froid glacial qui n'a rien à voir avec la température ressentie à Miami.

Allen a été impeccable dans une victoire méthodique face aux Steelers de Pittsburgh : quatre touchés et aucun revirement pour le cœur et l’âme de Buffalo. Il devra répéter ses prouesses pour vaincre les champions en titre du Super Bowl.

Son rythme de production est sans pareil, étant une menace tant par la passe que par la course. Allen n’est toutefois pas sans faille puisque depuis 2022, le meneur d’hommes s’est fait dérober le ballon plus que quiconque à travers la ligue.

La plupart du temps, il donne une excellente chance de l’emporter aux siens. Rares sont les pivots pouvant se targuer d’avoir une force de frappe de cette ampleur. Mais cela vient également avec certaines conséquences : une collection de revirements.

Abonnés à la zone des buts

Pour la période couvrant les saisons 2022 et 2023

  1. Josh Allen : 86 touchés (64 aériens et 22 terrestres) en 33 matchs
  2. Jalen Hurts : 73 touchés (45 aériens et 28 terrestres) en 32 matchs
  3. Patrick Mahomes : 72 touchés (68 aériens et 4 terrestres) en 33 matchs
  4. Dak Prescott : 62 touchés (59 aériens et 3 terrestres) en 29 matchs
  5. Jared Goff : 61 touchés (59 aériens et 2 terrestres) en 34 matchs

Des difficultés à conserver le ballon

Pour la période couvrant les saisons 2022 et 2023

  1. Josh Allen : 41 revirements (32 interceptions) en 33 matchs
  2. Trevor Lawrence : 38 revirements (22 interceptions) en 33 matchs
  3. Patrick Mahomes : 29 revirements (26 interceptions) en 33 matchs
  4. Tua Tagovailoa : 28 revirements (22 interceptions) en 30 matchs
  5. Jalen Hurts : 28 revirements (21 interceptions) en 32 matchs

Est-ce l'année des Ravens?

Les Ravens renoueront avec l’action samedi après-midi après avoir profité d’une semaine de congé, voire deux dans le cas de certains joueurs. Lamar Jackson et sa troupe voudront reprendre là où ils avaient laissé en saison lorsque les Texans de Houston débarqueront à Baltimore.

Aucune équipe du circuit Goodell n’a autant dominé que les Ravens en 2023. Ils ont décroché nombre de gains décisifs, notamment un triomphe signature le jour de Noël contre les grands favoris dans la Nationale, les 49ers de San Francisco.

Les protégés de John Harbaugh n’ont cependant qu’eux à blâmer pour leurs rares défaites (4) subies ces derniers mois.

Si l’on retire de l’équation le revers en clôture de campagne, où les meilleurs éléments se reposaient en vue des éliminatoires, par trois fois les Ravens ont perdu lorsqu’ils étaient en parfait contrôle de l’affrontement. Leurs difficultés à porter le coup de grâce à leurs adversaires ont conduit à leur perte.

Lauréat du titre de joueur par excellence en 2019, qui pourrait fort bien doubler sa mise au prochain gala annuel des honneurs, Jackson demeure le fer de lance de cette attaque, qui est plus diversifiée qu’autrefois.

Le quart-arrière Lamar Jackson effectue son entrée sur le terrain.

Lamar Jackson

Photo : Getty Images / Will Newton

Le jeu aérien est désormais plus présent à Baltimore, rendant les Ravens d’autant plus menaçants. Un changement opéré par l’arrivée du coordonnateur Todd Monken, qui a renouvelé un bataillon offensif qui tutoyait l’unidimensionnalité avec la voie terrestre.

Les Texans auront à contenir Jackson, qui n’a pas encore affiché sa meilleure forme lorsque le rideau se lève sur les éliminatoires, faut-il le rappeler, et à résoudre l’énigme que pose l'intraitable défense des Ravens.

À titre indicatif, le bataillon a remporté la triple couronne en matière de sacs réussis (60), de points accordés par match (16,5) et de revirements provoqués (31). Un gigantesque mandat pour la recrue C.J. Stroud, qui s’est montrée à la hauteur cette saison et davantage à son baptême de feu dans les éliminatoires contre les Browns de Cleveland.

Le quart de 23 ans se déploie dans la NFL tel un vétéran aguerri. Rien ne semble ébranler son état d’esprit. Sa première campagne professionnelle, digne d'un joueur le plus utile à sa formation, relève tout simplement de l’exploit.

C.J. Stroud brille de tous ses feux

  • 9-6 en saison et 1-0 en éliminatoires
  • 26 touchés (23 aériens et 3 terrestres) en 15 matchs
  • 9 revirements (5 interceptions et 4 échappés perdus)
  • Repêché au 2e rang en 2023
  • Âgé de 22 ans, un produit des Buckeyes de l'Université Ohio State

Les 49ers ressourcés

La visite des Packers, samedi soir à San Francisco, n’était absolument pas attendue en demi-finale d’association. Encore moins la manière dont les Packers y sont parvenus.

Les représentants du Wisconsin, largement négligés à Dallas, ont joué les trouble-fêtes et mis un frein au parcours des Cowboys avec une aisance déconcertante. Ils ont ainsi servi un avertissement au reste des équipes en lice, dont leurs futurs rivaux, les 49ers.

Le laissez-passer de San Francisco au tour initial des éliminatoires a offert le temps de repos nécessaire à quelques étoiles, dont le porteur de ballon Christian McCaffrey et l’ailier rapproché George Kittle, incommodés en fin de calendrier.

Le quart-arrière Brock Purdy remet le ballon au demi offensif Christian McCaffrey.

Christian McCaffrey et Brock Purdy

Photo : Getty Images / Lachlan Cunningham

Le tandem joue un rôle prépondérant dans l’attaque de Brock Purdy, qui ne compte plus les ressources offensives à sa disposition. Les receveurs de passes Deebo Samuel et Brandon Aiyuk injectent à leur tour du dynamisme à cette unité.

La dernière saison s’est déroulée en trois temps pour les 49ers : un départ canon de cinq victoires, qui a été suivi d’un passage à vide de trois revers, puis un retour à la normale avec une nouvelle séquence heureuse de six triomphes.

San Francisco démarre ses éliminatoires avec une confiance renouvelée et présente une formation sans faiblesse apparente des deux côtés du ballon.

Du côté de Green Bay, le pivot Jordan Love fait tranquillement oublier son célèbre prédécesseur, Aaron Rodgers. Le fait d'accéder aux demi-finales d'association avec la plus jeune équipe de la NFL constitue un coup de maître de sa part.

Une performance remarquable à son tout premier départ en éliminatoires, à l'étranger par surcroît, prouve qu'il est déjà mûr pour réussir dans le circuit Goodell. Le résultat de trois ans d'apprentissages derrière un futur membre du Temple de la renommée, qui est lui-même passé par ce chemin de moins en moins emprunté.

Il est évidemment encore tôt pour suggérer que Love soit dans la même lignée que Brett Favre et Rodgers. Il semble à tout le moins être un quart de franchise à la lumière des récentes performances enregistrées en seconde moitié de calendrier.

Rodgers a vécu de grandes déceptions contre les 49ers à l'époque où il était le visage des Packers. Love saura-t-il réussir là où son mentor a échoué quatre fois en quatre départs en éliminatoires?

Le quart-arrière lève ses bras.

Jared Goff

Photo : Getty Images / Stephen Maturen

Toujours dans la Nationale, c'est une affiche surprenante avec un potentiel d'artifices qui s'élève à Détroit. Les Lions seront les hôtes, dimanche après-midi, d'un second match éliminatoire avec la visite des Buccaneers de Tampa Bay.

En route vers le deuxième tour, les Lions ont surmonté le retour de l'enfant prodige Matthew Stafford, désormais un membre des Rams de Los Angeles, tandis que les Buccaneers ont planté le dernier clou dans le cercueil des Eagles de Philadelphie.

Les deux équipes jouent avec assurance et hargne ces temps-ci. Jared Goff et Baker Mayfield mènent de main de maître leur groupe et performent à la hauteur de leur statut de 1er choix au total aux repêchages de 2016 et de 2018. Une renaissance de part et d'autre.

Tant Goff que Mayfield pourraient profiter des largesses de la défense adverse contre la passe. À l'inverse, les deux unités se dressent admirablement devant le jeu au sol, ouvrant la voie à un festival aérien dans le stade couvert de Détroit.

Le quart-arrière Baker Mayfield effectue une passe.

Baker Mayfield

Photo : usa today sports via reuters con / Dale Zanine

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