1 GER 11 12 6 29
2 USA 9 9 7 25
3 AUT 9 7 7 23
5 CAN 7 10 7 24

Jean-Luc Brassard

Une soirée grandiose

Manon Gilbert

Des Jeux boudés...

Jeudi 7 août 2008 12:56 MTL

Turin 13:50 • 26 °C

En direct de Turin

Manon Gilbert

Journaliste pour le site des Sports de Radio-Canada.ca, Manon Gilbert se passionne depuis longtemps pour les sports d'hiver. À Turin, elle suivra à l'intention des internautes tout ce qui entoure les Jeux.

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Philippe Lopez

AFP

Des Jeux boudés...

Des années passées à préparer cette folle quinzaine et voilà que les 20es Jeux olympiques d'hiver tirent à leur fin. Peut-être seront-ils déjà terminés quand vous lirez ces lignes. Malheureusement, Turin a à peine vibré au rythme des Jeux.

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Sandra Keith (biathlon)

Sandra Keith (biathlon)

Chaque jour, Manon Gilbert pose trois questions à un acteur des Jeux de Turin. Aujourd'hui: Sandra Keith (biathlon)

Clara Hughes

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L'église de Pragelato

Manon Gilbert

L'église de Pragelato

Bénévoles

De découverte en découverte

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23 février 2006

Madame Carole Séguin veut savoir quelle est la différence entre la descente, le slalom et le slalom géant?

Le ski alpin comporte deux épreuves de vitesse, la descente et le super-G, et deux épreuves techniques, le slalom géant et le slalom.

La descente est l'épreuve reine du ski alpin. Les skieurs atteignent des vitesses qui peuvent dépasser les 120 km/h. La dénivellation de la piste varie entre 800 et 1100 mètres pour les épreuves masculines et entre 500 et 800 mètres pour les épreuves féminines. Les concurrents sont tenus de passer entre les portes rouges disposées presque toujours perpendiculairement à la ligne de descente.

Le super-G est né au début des années 1980 comme un compromis entre la descente et le slalom géant, mais aujourd'hui, de par sa vitesse et ses caractéristiques techniques, il est plus proche de la descente. Les épreuves du super-G masculin se disputent sur une dénivellation qui varie entre 500 et 650 mètres. La dénivellation des pistes pour les épreuves féminines varie quant à elle entre 400 et 600 mètres. Le tracé est signalé par des portes alternées bleues et rouges placées de façon à marquer les changements de direction.

En slalom géant, les portes sont plus proches les unes des autres que pour une épreuve de vitesse. Une excellente maîtrise des skis et une grande rapidité dans les changements de direction sont donc nécessaires. La dénivellation varie entre 300 et 450 mètres pour les épreuves masculines et entre 300 et 400 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve est disputée en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents : le vainqueur est le concurrent qui a obtenu le meilleur temps cumulé. À l'instar du super-G, les skieurs doivent respecter les portes bleues et rouges.

Dans le slalom masculin, la dénivellation de la piste peut varier entre 180 et 220 mètres et elle varie de 140 à 200 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve se déroule en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents. Le nombre de portes du tracé doit être compris entre 55 et 75 pour les hommes et entre 40 et 60 pour les femmes. Le slalom requiert des qualités d'agilité et d'adresse, afin d'éviter d'enfourcher les piquets. Les pistes des épreuves de slalom sont plutôt raides, avec de la neige souvent artificiellement glacée pour éviter une détérioration rapide de la neige.

Quant au combiné, il est formé d'une descente et d'un slalom. Le classement est établi en se basant sur la somme des temps réalisés dans les deux épreuves. C'est la polyvalence des athlètes qui est mise en avant dans cette spécialité.

23 février 2006

Dridi Ihsen veut savoir pourquoi les femmes ont enregistré des temps plus rapides que les hommes lors de l'épreuve de sprint en ski de fond, alors que tous deux coursaient sur le même parcours?

C'est simple. Le parcours des hommes était de 0,2 kilomètre plus long que celui des femmes, 1,1 km contre 1,3 km.

22 février 2006

M. Pierre Fortin de Blainville veut savoir pourquoi le nom de Mathieu Razanakolona ne figure pas dans la liste des athlètes étrangers du ski alpin sur le site de Radio-Canada?

Seules les fiches des meilleurs athlètes étrangers de chaque sport ont été faites.

22 février 2006

Martine Lepire veut savoirs si certains annonceurs sur les sites olympiques de compétition sont des Québecois?

Oui, au hockey, on peut entendre Michel Lacroix et Chantale Machabée.

21 février 2006

André Benoît veut savoir quelle est la différence entre les chronos de slalom enregistrés aux Jeux olympiques avant l'ère des skis paraboliques par rapport à ceux de l'ère parabolique?

Il n'y a pas vraiment de différence au niveau des chronos parce que la Fédération internationale de ski (FIS) a ajusté les parcours en conséquence. Ils sont maintenant beaucoup plus serrés et il serait impossible avec des ski non paraboliques de contourner les portes. Évidemment, en descente et en super-G, les skieurs vont plus vite, mais les parcours sont plus longs.

20 février 2006

Mme Lyne Lussier de Magog veut savoir s'il y a une différence entre les parcours masculin et féminin en ski alpin. Et si oui, pourquoi?

Les parcours des hommes sont toujours légèrement plus longs que ceux des femmes. Lorsqu'ils skient sur la même piste, les départs des hommes sont toujours plus hauts que ceux des femmes. Par contre, les parcours ne sont pas plus difficiles pour autant. Dans les épreuves techniques (slalom géant et slalom), en partant plus haut, les hommes doivent franchir plus de portes. Pourquoi cette différence? Parce que les hommes sont physiquement plus forts que les femmes.

20 février 2006

Stéphanie Bélisle veut savoir comment se porte la planchiste canadienne Maëlle Ricker qui a chuté lors de la finale du snowboard cross?

Maëlle a subi une légère commotion cérébrale et des contusions. Mais elle va bien, elle est sortie de l'hôpital le soir même de sa chute. Pendant deux jours, elle a porté un collier cervical. Évidemment, elle est encore très déçue de ce qui est arrivé en finale. Pour l'instant, elle n'a pas recommencé à faire de la planche. Elle préfère se reposer et assister à d'autres compétitions.

18 février 2006

Moussette veut savoir le nom de l'athlète en skeleton qui est enceinte de trois mois...

C'est l'Allemande Diana Sartor qui a terminé quatrième, tout juste derrière la Canadienne Melissa Hollingsworth-Richards. Le Comité international olympique l'a autorisée à prendre part à l'épreuve.

17 février 2006

Diane Lamarche se demande où les athlètes en bobsleigh et en surf des neiges peuvent s'entraîner au Canada.

Pour le bobsleigh, ce n'est pas très compliqué, il n'y a qu'une piste au Canada, celle qui a servi pour les Jeux olympiques d'hiver à Calgary en 1988. Pour ce qui est du surf des neiges, les athlètes peuvent s'adonner à leur sport favori dans n'importe quelle station de ski quoi que nombre d'entre eux se sont installés à Whistler pour profiter de plus longs hivers.

16 février 2006

Madame Céline Deschênes veut savoir si le skeleton est disputé sur la même piste que la luge et le bobsleigh?

Eh bien oui. Après les Jeux, la piste sera même accessible au public!

16 février 2006

Nathalie Chapdelaine (Une Québécoise qui vit désormais en France) se demande comment se font les sélections pour la descente en ski alpin.

Un athlète ne doit pas obtenir un chrono particulier pour obtenir son laissez-passer olympique.En fait, selon les résultats de ces athlètes en Coupe du monde, un pays peut déléguer un maximum de quatre skieurs par discipline (descente, super-G, slalom géant, slalom et combiné). Donc, une puissance comme l'Autriche doit laisser de côté certains skieurs. Par contre, le Comité international olympique (CIO) permet à de petits pays, qui ne sont pas des pays de sports d'hiver, d'envoyer des athlètes même s'ils ne répondent pas aux critères de la Fédération internationale de ski.

15 février 2006

Madame Claudia Delli-Colli de Sherbrooke veut savoir pourquoi les athlètes italiens portent du bleu en compétition alors que les couleurs du drapeau italien sont le vert, le blanc et le rouge?

Parce que ce sont les couleurs de la Maison de Savoie, qui au XVe siècle, a réuni toutes les provinces du Piémont sous leur férule administrative et politique pour ainsi donner un essor à la ville de Turin, élue capitale du duché.

La Maison de Savoie est une dynastie européenne, qui entre les Xe et XVIIe siècle s'est tournée vers l'Italie après avoir fixé de nouvelles frontières entre la France et le Dauphiné, devenu français (1355). Les territoires du Piémont, de la Sardaigne, de la Vallée d'Aoste lui ont appartenu.

À l'époque, l'Italie du Nord et les territoires alpins, étaient une mosaïque de royaumes, de principautés, de duchés, de marquisats, de comtés, de protectorats, et a été le théâtre incessant de luttes d'influence et de conflits entre l'Espagne, la Provence, la France, la Savoie, l'Autriche, l'Angleterre, le Pape et l'Empereur.

15 février 2006

Monsieur Denis Lacerte de Sainte-Thérèse veut savoir comment on construit une piste de bobsleigh ?

On construit d'abord une structure de ciment dans laquelle on installe des tuyaux. Dans ces tuyaux passent un gaz réfrigérant qui glace l'eau pulvérisée sur la structure. Ainsi, tranquillement se forme la glace. La structure est construite en sections, ce qui permet de l'isoler si un problème surgit ou d'effectuer certaines réparations aux endroits abîmés après une manche.

15 février 2006

Madame Henriette Hallé veut savoir pourquoi Éric Bédard n'a pas participé au 500 m.

Éric Bédard participera aux 500 et 1000 m, ainsi qu'au relais du courte piste. Éric ne pratique pas le longue piste. Il entrera en action mercredi soir pour le 1000 m masculin et les qualifications du relas.

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